Site officiel de Michel SARDOU

BIOGRAPHIE

DE NOMBREUSES CORDES À SON ARC

Outre l’immense auteur-compositeur-interprète qu’il est depuis plus de quarante ans, Michel s’est également illustré publiquement en tant que :
Acteur (cinéma – Télévision) :
« L’été de nos 15 ans » de Marcel Jullian (1982)
« Cross » de Philippe Setbon (1987)
« Promotion canapé » de Didier Kaminka (1990)
« L’irlandaise » de José Giovanni (Téléfilm – 1991)
« Le prix de l’honneur » de Gérard Marx (Téléfilm – 2003)

Comédien (Théâtre) :
« Bagatelle(s) » de Noël Coward (1996)
« Comédie privée » de Neil Simon (1999)
« L’homme en question » de Félicien Marceau (2002)
« Secret de famille » d’Eric Assous (2008)

Producteur de disques :
Crée « Eagle records » et produit entre autres Pierro, May Flower, Baptiste, Emilia et Ronny Patterson, Mireille Darc (1975)

Directeur de magazine :
Création et animation de « MS magazine », mensuel sur la chanson, (de Janvier à Mai 1976)

Propriétaire d’une écurie de chevaux :
Au trot attelé, chevaux engagés dans des courses de PMU (1978 – Grandier, Duc de Vrie …)

Directeur d’une écurie moto :
Cinq Kawasaki estampillées « Sardou » engagées au bol d’or (1979)

Présentateur télé :
« La dernière séance » (1984)
« Les victoires de la musique » (1992 & 1995)

Coureur automobile :
Engagé comme co-pilote de Jean-Pierre Jabouille sur Lada (1984 & 1985)  rallye Paris_Dakar


Reporter-photographe :
Couverture du tournoi de tennis de Roland-Garros pour « France-soir magazine » (1984)


Animateur Radio :
« Chanson passion » en direct sur RMC chaque matin de 11h à 12h (en continu de Septembre à Novembre 1985, puis une semaine en Janvier 1986, puis une semaine en Novembre 1986)

Directeur de théâtre  :
Achète en 2001 le théâtre de la porte Saint Martin

Ecrivain :
« Et qu’on n’en parle plus » (2009)

Sans compter ses nombreuses passions parmi lesquelles le bateau (il est hauturier) et l’avion (il est pilote IFR).





Michel Sardou, Interview par Eric Jean-Jean chez RTL le 10 mai 2010

Eric Jean-Jean : Bonjour Michel Sardou

Michel Sardou : Bonjour comment vas-tu ?

EJJ : Ecoute je suis ravi de te retrouver comme chanteur car les dernière fois tu étais sur les planches avec ton fils…

Et là tu me disais avant qu’on commence cet entretien  que l’album s’était fait très vite ?

MS : Oui ce qui est très bon signe. J’ai fait 15 textes en 11 jours, ça venait comme ça … Tu sais quand tu te fatigues sur une chanson, au bout d’un moment tu commences à la truquer pour en finir et ce n’est pas bien… Tandis que là, pour cet album, ça venait tout seul.

EJJ : Alors il y a quelques grands thèmes qui reviennent dans ce nouvel album. Commençons déjà par cette « femme des années 2010 ».
MS : Oui, c’est la même chanson qu’en 80 mais avec d’autres paroles.

EJJ : C’est ainsi qu’est né l’album ?

MS : non, l’album est venu après. Pour ce titre je me suis dis « voilà ce qu’elles ont voulu dans les années 80. Aujourd’hui est-ce qu’elles l’ont eu ? est ce qu’elles sont déçues ? ou alors heureuses ? … Bon je ne l’ai pas fait en étant trop sérieux, c’est même plutôt une chanson joyeuse, rien de méchant, quelques petites vannes car je ne peux pas m’empêcher d’être provoc..

EJJ : C’est vrai, ce portrait est dur, « à la Sardou », mais au final cela reste plutôt touchant…
(…)

Il y a de jolis portraits de femmes dans cet album, donc cette « femme des années 2010 », qui d’ailleurs a été remixé version dance ?

MS : Oui c’est LW qui l’a remixé.

Je lui ai demandé quelque chose de très important pour moi : je lui ai demandé de s’amuser.

Cette chanson tout le monde la connait, donc il fallait s’amuser, mais pas la déformer, il ne faut pas toucher le mélodie, les gens doivent s’y retrouver.

Je suis très content du résultat. LW bossait de Miami, il m’envoyait les fichiers par internet.

EJJ : Revenons à ce portrait de femme avec le titre « Elle vit toute seule »

MS : Ah oui ! Ça c’est une vieille idée. Pour certaines femmes, beaucoup je trouve, enfin de ce que j ai observé, elles ont perdu leur mari, elles ont divorcé … et tout d’ un coup elles sont déconnectées, on ne les appelle plus, on ne les invite plus …. Tu les vois seules, elles ne sont pas tristes mais il y a un décrochage. C’est pour cela que j’ai voulu une mélodie gaie.

EJJ : Autre portrait de femme avec  « Chacun sa vérité ». Tu parles de quelqu’un que tu as connu ?

MS : Oui j’étais à la terrasse d’un restaurant, et je tombe sur une femme que je n’avais pas vue depuis 25 ans, depuis mariée avec des enfants. Et à ma droite deux autres épouses en train de la dévisager… Elles ont chacune leur vérité, et ça j’ai voulu en faire une chanson.

EJJ : Et une femme qui a pris un homme « parce qu’il faut vivre » ?

MS : C’est méchant mais c’est souvent vrai…

EJJ : Et une chanson intéressante « Et puis après ». Tu parles de la passion, de la folie entre deux êtres ?

MS : Oui. J’avais essayé avec « Je vais t’aimer » déjà. Mais pour celle-ci pas d’explication philosophique à aller chercher, je parle juste du plaisir physique qui t’amène au sommeil. Le plus beau des repos en somme…

EJJ : Et cette chanson qui nous emmène à Rio ?

MS : Je l’ai faite trois fois, sous plusieurs formes. J’ai toujours trouvé les carnavals décadents. Il y a la fête, mais aussi le côté glauque.

J’ai demandé à Daran de faire la musique car je sais qu’il est à l’opposé de la bossa nova. C’est l’autre facette.

EJJ : Après il y a une belle chanson pop sur l’amour « Ca viendra forcément ».

Tu évoquais Daran mais il faut aussi évoquer Jacques Vénéruso.

Il y a une tonalité pop rock très affirmée sur cet album avec des guitares électriques par exemple…

MS : Oui cela vient de Jacques et Daran. On se connaissait bien déjà depuis les précédents albums, mais là je leur ai laissé une grande latitude car ils n’ont besoin de personne. Ils amènent leur personnalité à la mienne tout en restant cohérents, mais n’ont pas peur d’oser.

Dans ce disque il y a une couleur, une cohérence. Travailler avec eux a été formidable. Tu n’arrives pas juste comme un chanteur vedette derrière ton micro, tu travailles vraiment avec eux, sur les tons….

EJJ : Ils ont du se régaler, ta voix est encore là !
Rires (…)

EJJ : Je voudrais qu’on parle d’autres chansons importantes, à mon goût.

MS : Je vois tout à fait. Ce sont celles que j’appelle des chansons de scène. Ma démarche quand je fais un album c’est de faire le maximum de bonnes chansons.

Mais au milieu, en faire une ou deux moins évidentes, qui ne vont pas passer à la radio par exemple mais qui au contraire feront un tabac sur scène !

EJJ : Oui je comprends. Je miserais sur trois, prend par exemple « Rebelle ». Elle dénote un peu, « Rebelle » et pour cause elle a été faite par Barbelivien au niveau de la musique, c’est la seule d’ailleurs sur cet album, et elle te va bien. Tu parles d’une jeune fille à qui tu dis que le plus important c’est de rester fidele à ce que tu es, c’est à dire « rebelle ».

A qui t’adresses-tu ?

MS : C’est Didier (Barbelivien) qui m a donné l’idée. J’aime beaucoup les enfants et quand ils grandissent, souvent la seule façon qu’ils ont de se positionner c’est d’être rebelle.

Tu sais si à 20 ans tu ne veux rien changer au monde, c’est que tu es déjà vieux !

EJJ : Autre chanson : « Lequel sommes-nous ».

MS : Je fais toujours une chanson décalée dans mes disques !!!

C’est un peu un hommage à la chanson de Brassens « quand on est con »….

EJJ : Et « L’humaine différence » ?

Le thème de la violence…

MS : Regarde le monde autour de toi…. on est toujours en guerre. Les animaux eux, se battent pour se nourrir, ensuite ils arrêtent quand ils n’ont plus faim. Nous non, c’est ça « L’humaine différence ».

Cette chanson est venue en lisant les journaux, en écoutant la radio…Un jour on se dit « mais ça ne s’arrêtera jamais » ….

EJJ : Et enfin « Voler » …..
Evidemment l’aviation…
(….)

MS : Oui quand on est dans la cabine c’est une perspective différente. C’est magnifique. Mais après tu dois redescendre et c’est bien ça le drame…

EJJ : Parles-nous de la pochette ? C’est une illustration je crois…

MS : Oui, j’étais dans ma classe de pilote, et il y avait une lithographie avec une pin-up accrochée.
Le dessinateur était Romain Hugault.

Je me suis dis, pourquoi ne pas l’appeler pour la pochette et les illustrations des titres ?

Ça fait 20 ans que je fais la gueule sur les pochettes donc pour une fois cela changera !
(Rire)…



DISCOGRAPHIE

http://michelsardou.artiste.universalmusic.fr/site/?page_id=26


                                                                         


  QUELQUES PHOTOS

   
   



PHOTOS PRISES LORS DU SPECTACLE A BERCY LE 12 DECEMBRE 2012



La première partie étonnement ! Le groupe les STENTORS ! Voix inoubliables


Michel SARDOU chante avec "LES STENTORS" Je viens du sud......

Site des "STENTORS
http://www.lesstentors.com/photos/les-stentors-7181157-1029-RElBX05VTUVSTyA3.html







PHOTOS DU SPECTACLE A BERCY DE MICHEL



























Je suis heureuse d'avoir pu voir ce chanteur à voix mythique, qui chante avec son coeur et une voix puissante, en plus les textes sont fabuleux, il a reprit les sujets d'actualités même si il a eu des problèmes avec la presse, c'est un chanteur qui dérange, mais ce qu'il dit est VRAI !
Je l'adore !


Ne m'appelez plus jamais France...grand moment de vérité !

Quand je pense à la vieille anglaise
Qu'on appelait le "Queen Mary"
Echouée si loin de ses falaises
Sur un quai de Californie
Quand je pense à la vieille anglaise
J'envie les épaves englouties
Longs courriers qui cherchaient un rêve
Et n'ont pas revu leur pays
Ne m'appelez plus jamais "France"
La France elle m'a laissé tomber
Ne m'appelez plus jamais "France"
C'est ma dernière volonté
J'étais un bateau gigantesque
Capable de croiser mille ans
J'étais un géant j'étais presque
Presqu'aussi fort que l'océan
J'étais un bateau gigantesque
J'emportais des milliers d'amants
J'étais la France qu'est-ce qu'il en reste
Un corps mort pour des cormorans



Chanson d'amour : La maladie d'amour...paroles sublimes !
Elle court elle court
La maladie d'amour
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans

Elle chante elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds les cheveux gris

Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie
Elle fait pleurer les femmes elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux c'est quand on en guérit

Elle court elle court
La maladie d'amour
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans

Elle chante elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds les cheveux gris



Plus paroles: http://www.parolesmania.com/paroles_michel_sardou

La java de Broadway... super disco !

Toi, Vladimir
Vladimir Ilitch... Il faut oser !

Un vent de Sibérie souffle sur la Bohème
Les femmes sont en colère aux portes des moulins
Des bords de la Volga au delta du Niemen
Le temps s'est écoulé il a passé pour rien
Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'intéresse à nous
Lénine relève-toi
Ils sont devenus fous

Toi Vladimir Illitch
T'as raison tu rigoles
Toi qui a voyagé dans un wagon plombé
Quand tu vois le Saint-Père ton cousin de Pologne
Bénir tous ses fidèles dans son auto blindée

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Etre une femme...Sublime !
Dans un voyage en absurdie
Que je fais lorsque je m'ennuie
J'ai imaginé sans complexe
Qu'un matin je changeais de sexe
Que je vivais l'étrange drame
D'être une femme

Femme des années 80
Mais femme jusqu'au bout des seins
Ayant réussi l'amalgame
De l'autorité et du charme

Femme des années 80
Moins Colombine qu'Arlequin
Sachant pianoter sur la gamme
Qui va du grand sourire aux larmes

Etre un P.D.G. en bas noir
Sexy comm'autrefois les stars
Etre un général d'infanterie
Rouler des patins aux conscrits

Enceinte jusqu'au fond des yeux
Qu'on a envie d'app'ler monsieur
Etre un flic ou pompier d'service
Et donner le sein à mon fils

___________________________________________________________
Femmes des années 80... Tellement beau et vrai !
Année : 1985   
    Dans un voyage en absurdie
que je fais lorsque je m'enuis
j'ai réalisé sans complexes
qu'un matin je changerais de sexe
que je vivrais l'étrange drame
d'être une femme

Femmes des années 80
mais femmes jusqu'au bout des seins
ayant réussis l'amalgame
de l'autorité et du charme
femme des années 80
moins Colombine qu'Arlequin
sachant pianoter sur la game
qui va du grand sourire aux larmes
attraper des géants Galois sexy comme autrefois les stars
etre un général d'afronterie
rouler des aptins aux conscris

enceinte jusqu'au fond des yeux
qu'on a envie d'appeler monsieur
etre un flic ou pompier de service
et donner le seins à mon fils

REFRAIN
femme, etre une femme

Femme sinéaste écrivain
à la fois poète et manequin
femme pantère sous sa police
et femme banquière planquée en Suisse
femme dévoreuse de minets
femme directeur de cabinet
à la fois sensuelle et pudique
et femme chirurgien esthétique
une maitresse méssaline et contre maitresse à l'usine
faire le matin les abattoirs
et dans la soirée le trottoir
femme des gardiens de la paix
chauffeur de gare, agent secret
femme général d'aviation
rouler des gamelles aux planctons

REFRAIN

Etre un agent de promotion
parler six langues
ceinture marron
championne du monde des culturistes
et aimer Sissi impératrice
enceinte jusqu'au fond des yeux
qu'on a envie d'appeler monsieur
en robe du soir
à talon plats
qu'on voudrait bien appeler papa
femme pilote de longs couriers
mais femme à la tour controlée
calomniée jusqu'aux porte jaretelles et aux stewart rouler des pelles
maitriser à fond le système
accéder aux pouvoir suprèmes s'installer à la présidence et de l
a ferme border la France


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Elle a des cerises sur son chapeau, la vieille... Tendresse !
ETC....





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